A Pékin, l’été dure longtemps, très longtemps : d’avril à octobre environ. A part les mois de juillet et août qui sont très pluvieux, l’été indien comme on l’appelle chez nous est une réalité ici ! Bien que nous soyons en octobre, nous n’avons pas quitté nos vêtements d’été…
Le premier réflexe que nous, occidentaux, avons c’est : « Génial ! Je vais être bronzée plus longtemps ! » car pour nous bronzage = soleil = vacances = darladirladada = coquillages et crustacées (et BB dans sur le port de St Trop’). On associe le bronzage aux vacances et donc à un statut social aisé.
Alors que pour les chinois : bronzage = soleil = travaux dans les champs = paysans pauvres. Jusqu’au début des années 1900, c’était le même raisonnement en Occident. Les plus aisés souhaitaient conserver leur teint pâle pour se différencier des paysans tannés par le soleil.
Tous les moyens sont bons pour éviter de bronzer : crèmes pour la peau avec agents blanchissants, centres esthétiques dans tous les centres commerciaux proposant des traitements éclaircissants… Pour avoir croisé quelques femmes ayant fait ce genre de traitement, je peux dire que le résultat est loin du teint de porcelaine de Blanche-Neige…
Chaque sortie s’apparente à un combat (vain ?) contre nos chers UV : manches longues, chapeaux, collants, ombrelles, visières…
De jolis chapeaux :
Des collants (oui, même quand on porte un short…) :
Des manches permettant de protéger ses avant-bras si par malheur on a osé les manches courtes !
Et même des visières, pour être vraiment certain qu’aucun rayon ne passera :
On n’oublie pas de protéger son 2 roues : parasol et protèges-mains intégrés …
Et quand on est à pieds, on prend son ombrelle :
Je crois que en Chine, j’aurai l’air d’avoir un mégarde statut social!!! 🙂
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