Autrefois dépendance du palais impérial, le parc se trouve juste derrière la Cité Interdite. Cette colline artificielle de 45 mètres fut érigée au début de l’ère Ming avec la terre extraite des fossés de la Cité Interdite (1406-1420). Les réserves de charbon déposées au pied de la colline lui donnèrent son nom. Pendant le règne de l’empereur Quialong, des arbres fruitiers y furent plantés et l’endroit rebaptisé « jardin des Cent espèces de fruits ». Fermé au public jusqu’au début du 20ème siècle, c’est aujourd’hui un parc à voir absolument. La balade est superbe, tout n’est que calme et sérénité.
Quelques détails des toits et des plafonds dont je ne me lasse pas…
Voici la fameuse vue, malheureusement le matin où la brume était bien présente. Une visite en fin d’après-midi nous aurait permis de voir le vrai rougeoiement des toits de la Cité Interdite. Ce sera pour la prochaine fois.
Voici la stèle érigée en l’honneur du dernier empereur des Ming, Ming Chongzhen, près du caroubier auquel il s’est pendu lorsque la cité fut assiégée par les Mandchous en 1644. Ceci mit fin à la dynastie Ming à laquelle a succédé la dynastie Qing.
Un temple où les offrandes perdurent (fruits mais aussi paquets de gâteaux…).
Et une superbe collection de bonsaïs, tous plus beaux les uns que les autres, certains même avec des fruits. Minute culture : le bonsaï vient du japonais 盆栽, bonsai, dérivé du chinois 盆栽, pénzāi qui signifie « planter, prendre soin de plantes dans un pot ».
Mes petits bonsaïs à moi :
Le parc est à la fois un lieu de tourisme : il est possible de se faire photographier en costume d’empereur devant la vue ou sur le centre géographique historique de la ville de Pékin :
Comme tous les parcs de la ville, c’est aussi un lieu propice à l’exercice :
Nous avons passé de longues minutes à regarder ces joueurs artistes de diabolo. Ce dernier aurait été inventé en Chine 4000 ans avant JC. Il était alors en bambou et était percé de petits trous, si bien qu’il produisait un petit sifflement en tournant. Au XIXe siècle, ce jeu était aussi populaire en France que le jeu de paume. Des compétitions étaient organisées à travers toute la France dès 1810. Il produisait : un véritable « boucan du diable« .
Ces monsieurs d’un certain âge voire d’un âge certain, étaient bien plus souples que n’importe lequel d’entre nous :
Les figurent s’enchainent de manière fluide, les plus anciens (si, si, c’est possible) montrant aux plus « jeunes » de nouvelles figures. Mieux qu’un discours, voici quelques images où l’on entend distinctement le sifflement caractéristique. Vous verrez également quelques personnes passant devant nous en regardant en souriant les filles ainsi que les tables de jeu où les « mamies » se défient aux cartes.
Une vidéo où le « maître » continue de s’amuser…
Et pour finir, quelques créations florales dont les chinois semblent raffoler et qui peuvent laisser perplexe (le QR code notamment…) :
Balade à refaire sans aucun doute !
OK, ou as-tu copié ce post? Tu veux quand même pas nous faire croire que tu parles couramment au passé simple??? 😉
Toujours aussi attrayante cette ville, continue de nous faire découvrir!
Gros bisous!
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Je ne copie rien du tout ! Tu me fais beaucoup de peine 😝 je me donne du mal pour distraire vos journées de travail pendant que je fais du tourisme !
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Ton blog nous donne envie de decouvrir par nous meme !! ca avait l air magnifique !!
merci pour ce ptit voyage du matin à mon bureau !!
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Une seule solution : venez nous voir !!
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je reprends la lecture de ton blog, c’est génial ! Encore plus vivant avec les vidéos j’adore. Je vois que tu ne t’ennuies pas. Si la balade est à refaire j’essaierai de me joindre à vous 😉
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